Stress – Coping – Stratégies d’ajustement – 5

Je vous propose de poursuivre notre sujet sur le coping.

Approche transactionnelle du stress et du coping

 

En reprenant la définition de Lazarus et Folkman citée plus avant dans notre propos, on note bien la conception transactionnelle du stress et du coping qui apparaissent bien comme des mécanismes mettant en œuvre des actions réciproques entre le sujet et son environnement.

Il s’agit donc d’un processus durable et changeant, nécessitant une évaluation permanente des situations rencontrées par le sujet. Cette évaluation se caractérise par deux phases : l’évaluation primaire par laquelle le sujet évalue la situation stressante et l’évaluation secondaire par laquelle il évalue ses ressources pour y faire face. Une chose importante à noter : il s’agit bien là d’un processus cognitif continu.

Le coping a deux fonctions essentielles : permettre de modifier le problème à l’origine du stress, réguler les réponses émotionnelles associées à ce problème (Lazarus et Folkman, 1984 ; Lazarus et Launier, 1978).

Pour ce faire deux stratégies peuvent être mises en œuvre : se centrer sur le problème (en mobilisant et développant ses ressources pour mieux affronter les exigences de la situation), se centrer sur l’émotion (gérer les réponses émotionnelles provoquées par la situation rencontrée).

Une troisième stratégie peut être rencontrée : celle de l’évitement. Mais ce concept n’est pas pris en compte par tous les chercheurs qui l’incluent par exemple dans le coping émotionnel. Par ailleurs, d’autres prennent en compte le soutien social.

Cette disparité de vue pose du coup la question des déterminants du coping ainsi que de son évaluation.

A suivre

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